En cette onzième semaine de l’année 2008, l’économie change de mesure. Le dollar, l’or et le pétrole, battent simultanément des records de cotations avec respectivement une parité euro dollar à 1.55, une once à plus de 1000 dollars et un baril à 111 dollars. Nos repères changent. Comment en sommes nous arrivé là ?
Il y a la crise de subprime qui n’en termine pas d’affaiblir le dollar américain et notre euro qui n’en parait que de plus en plus fort, car rappelons le l’euro est fort principalement parce que le dollar est faible. Cette faiblesse à trois causes majeures : La situation de monnaie mondiale de référence. « Le dollar, c’est notre monnaie et votre problème » comme le disais un ancien secrétaire au trésor américain : Paul Volker. C’est là, le privilège des américains. Bien que cela paraisse évoluer avec l’importance de plus en plus grande de l’euro dans les réserves de banques centrales, notamment asiatiques, la situation est loin de se renverser.
La réactivité de la Banque Centrale Américaine. Pour relancer l’économie américaine, celle-ci baisse autant que possible le loyer de l’argent au mépris des risques inflationnistes. En clair, l’économie américaine fait tourner les planches à billet, elle crée des milliards de dollars, et au travers du jeu de l’offre et de la demande, accentue la faiblesse du dollar.
La crise du subprime, s’inscrit dans la même veine. Combien de dollars de dette ne seront pas remboursé du fait de cette crise ? On se rappelle que la monnaie liquide n’est que la contrepartie matérielle d’une dette sensé s’annuler, se détruire au fur et à mesure de ses remboursement. En d’autre terme ce sont des dollars qui ne disparaitront pas. C’est donc de l’inflation (une augmentation des prix domestiques) et de l’abondance sur le marché des changes (une baisse de sa valeur relative donc une hausse de notre euro).
Le pétrole. Une fois de plus, la loi des marchés... des quantités relatives qui tendent à diminuer, en fait une demande qui augmente plus vite que l’offre, donc des prix qui montent sans cesse jusqu’au jour où ont aura appris à se passer du pétrole. Ce n’est pas pour demain.
Enfin l’or. En ces temps incertains. L’or reprend sont rôle de valeur refuge. On veut se protéger à l’aide d’un actif qui dure. Un actif qui ne s’effondrera pas. Seul l’or parait offrir cette qualité. Mais à plus de mile dollars l’once, un record historique ! N’y a-t-il pas là un risque. Est-ce raisonnable ? La question est posée. Quel que soit la réponse ces trois records simultanés sont révélateurs d’une transformation majeure des économies telles que l’on les connaissait. Cette transformation, c’est la crise que l’on connait.
By Quentin
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