Pour ceux d’entre vous qui ont suivi les soubresauts des rumeurs sur un potentiel rachat de la SG par la BNP, vous aurez peut être remarqué l’évolution du cours du titre de la Société Générale et la spéculation qui a fait rage sur les marchés financiers au cours de la semaine passée.
Lors des premières déclarations faisant part d’une possible augmentation de capitale, le titre SG a dévissé. Les auteurs de cette baisse sont, en première ligne, les fonds d’investissements utilisant la vente à découvert (procédé permettant de jouer la baisse d’un actif).
Leur objectif était simple :
Faire baisser le cours du titre de manière à s’approprier une part plus importante du capital.
Courant de semaine, des rumeurs de rachat de la SG par la BNP ont fait s’envoler les cours.
Le titre est passé d’un plus bas à 66,80Eur. Le 28 janvier, et clôturant à 87,80Eur. Le vendredi premier février.
Mes prises de positions au cours de cette semaine nous ont permis d’enregistrer une forte performance (+30%) sur notre portefeuille. Les éléments déclencheurs d’un ordre d’achat ou de vente ont été principalement les rumeurs ou déclarations ainsi qu’une étude chartiste des cours (identification des résistances et supports du titre à très court terme et moyen terme, volumes d’échanges, suivi de l’évolution du carnet d’ordres). L’utilisation de différents outils d’analyse m’ont permis une entrée au plus bas et de nombreux allers-retours (achat-vente) au cours de la semaine passée.
Adepte du titre Vallourec depuis deux ans, j’ai pris également position sur le titre le 22 janvier (prix d’entrée : 124Eur.), alors qu’il touchait un plus bas à 120,02Eur., cours qui n’avait pas était atteint depuis février 2006.
A ce jour j’ai le plaisir de vous annoncer une performance de +37% sur notre portefeuille depuis septembre 2007 (variation du cac40 depuis janvier 2008 : -11,33%).
En regardant l’historique des cours, on constate que la crise des subprimes a ramené le cours de l’action SG à son niveau de 2006.
De 2006 à 2007, l’ensemble des indices boursiers et donc la plus part des sociétés ont connu des performances exceptionnelles, et parfois peu justifiées.
De nombreux analystes et traders considèrent cette correction boursière de ces derniers mois comme nécessaire au bon fonctionnement des marchés. Elle permettrait également de désamorcer la bulle spéculative et l’euphorie générale qui régnait sur les marchés depuis le début de l’année 2006.
Au lieu de percevoir cette crise comme l’annonce d’un nouveau krach boursier, ne serait-ce pas au contraire un formidable « vide grenier » nous permettant de faire nos courses en achetant des titres à leur juste valeur ?
By Thomas.
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