Le lundi 21 janvier à vu la chute de toutes les bourses mondiales. Ces retranchements sont le fruit d’un processus entamé en 2004 qui a pris de plus en plus d’importance jusqu’à l’été 2007 et la très légendaire crise des subprimes.
Cette crise a été provoquée par l’éclatement d’une bulle immobilière aux états unis pendant laquelle de très nombreux ménages victimes de la société de consommation se sont endetté d’une façon imprudente : Ils ont contractés des dettes avec un remboursement à taux d’intérêt variable. Plus risqué pour un ménage modeste mais également plus facile à obtenir.
Il faut savoir ici que les taux d’intérêts sont toujours inversement proportionnels aux prix de l’immobilier. Hors à cette époque l’Amérique connaissait une bulle immobilière, c'est-à-dire des prix anormalement élevé, et donc parallèlement des taux d’intérêts très faibles qui ont convaincus de très nombreux ménages de s’endetté pour acheter des biens immobiliers.
Lorsque la bulle a terminer d’éclater, le montant variable des remboursements a augmenté avec l’augmentation des taux. Toujours de façon inversement proportionnel aux prix de l’immobilier, qui eux chutaient.
Cette hausse non anticipé par les ménages américains a littéralement asphyxié leur budget, ils n’ont plus pu payer les mensualités qui sont devenus trop élevés. Ce qui a diminué la consommation et a fini part menacer la croissance américaine.
Un autre point important à garder à l’esprit pour compréhension de cette crise est qu’en Amérique, les banques sont prêtent à prendre plus de risque car elles se garantissent sur le bien.
Hors, à ce moment, la revente des biens achetés par ce système pendant la bulle maintenant éclaté ne permettait plus de rembourser les banques. Elles ont donc commencé à se trouver en sérieuse difficulté.
Toutes les banques étant liés de façon plus ou moins étroite par le jeu des financements mutuels en monnaie centrale la crise a commencé à se propager dans le monde entier de façon financière.
Fin 2007, certaines banques comme
De ce fait, les banques centrales ont tentés d’agir de façon concertée en injectant des liquidités, c’est-à-dire de l’argent pour relancer l’économie. Cependant dans la mesure où une de leur principale mission est de lutter contre l’inflation, elles n’ont pas pu prendre le risque de trop intervenir.
Alors que les ménages américains sont toujours en difficulté, on commence à craindre que la faiblesse du marché américain n’ai des répercussions réelles (et non plus seulement monétaires sur les marchés de biens et services européens et asiatiques.
Sommé par le directeur de la banque centrale américaine le vendredi 18 janvier, le président bush a annoncé de suite un plan de relance de l’économie américaine qui a été jugé insuffisant par les acteurs de l’économie mondiale.
Hors ce plan était essentiel au maintient d’une confiance en un rebond de la croissance américaine qui semblait alors s’éloigner et être de moins en moins probable.
C’est la disparition de la confiance qui a provoqué ce vent de panique boursier. Celui-ci a pu prendre une tel ampleur car la panique est alors irrationnel, on vend pour se protéger d’une chute, ce faisant on provoque la chute.
Aujourd’hui (fin janvier – début février), les marchés sont encore très volatiles et réactifs. La confiance est n’est toujours pas revenue avec une autre intervention de
By Quentin
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