dimanche 17 février 2008

A ton tour de briller !!



Toute l’association Inseec Bourse et Finance vous remercie de votre participation à la deuxième édition du grand jeu boursier de notre école. Grâce à vous, nous totalisions, Vendredi 15 février, près de 226 joueurs, et ce nombre va sans doute continuer de croître tout au long de la compétition !!


Nous rappelons aux non inscrits, que le jeu se déroule du 04 février au 04 avril 2008, et que pour y participer l’inscription se fait à l’adresse suivante : http://school.abcbourse.com/inseec


Après deux semaines de compétition, le classement commence à devenir intéressant. Alors qu’une crise bancaire touche l’économie mondiale, que la récession économique pourrait atteindre les USA, et que la BCE de Jean-Claude Trichet ne veut toujours pas baisser ses taux d’intérêt, des petits filous arrivent à dégager des plus values. Auraient-ils senti le marché et joué la Vente à Découvert, ou bien la chance du débutant serait la seule raison plausible ? En tout cas, nous nous devons de féliciter Antisoc, premier au classement général avec une plus value de près de 3 300 € soit (+3,33%). Il se trouve talonné de près par v.durier, qui a réussi à engranger 2 900 € (+2,91%) de gains depuis le début de la compétition.


Dans le même temps, d’autres joueurs semblent décidé à creuser lentement mais sûrement leur tombe. Ainsi, dans le bas de tableau, Bellec3, h.courtillé et b.pages, occupent les dernières places du classement général, avec respectivement une performance de -11,82%, -9,35% et -9,01%. Difficile mais pas impossible, nos chers participants ont encore le temps de remonter la dangereuse pente sur laquelle ils se sont engagés. En tout cas c’est tout le mal qu’on leur souhaite.


Voici donc le Top 10 des meilleurs et des pires performances. Nous vous rappelons que vous pouvez consulter le classement général sur le site du jeu concours, celui-ci étant mis à jour toutes les heures.


Rang

Pseudo

Montant du Portefeuille

Gains (%)

1

Antisoc

103 328,91

3,33%

2

v.durier

102 910,37

2,91%

3

onmbaisepas

101 932,79

1,93%

4

WILL16

101 737,88

1,74%

5

d.duval

101 678,57

1,68%

6

C.renault

101 501,35

1,50%

7

J.raquil

101 491,05

1,49%

8

Humanesc

101 487,14

1,49%

9

g.leveneur

101 484,39

1,48%

10

TTAT

101 354,37

1,35%





217

t.helaine

93 554,78

-6,45%

218

F.Meyer

93 497,33

-6,50%

219

e.thienpont

93 341,91

-6,66%

220

CBCBB

92 293,50

-7,71%

221

j.lim

92 201,93

-7,80%

222

g.dumans

92 135,85

-7,86%

223

n.porret

91 885,96

-8,11%

224

b.pages

90 994,92

-9,01%

225

h.courtillé

90 654,11

-9,35%

226

Bellec3

88 182,11

-11,82%


Nous trouvons que les performances des joueurs restent honorables quand on voit l’état du marché boursier. Voici un tableau résumant la variation des différences indices boursiers français et mondiaux depuis le début du jeu concours.


Indice

Au 4 Février 2008

Au 15 Février 2008

Variation

CAC 40

4 973,64

4 771,79

-4,06%

SBF 120

3 606,57

3 460,21

-4,06%

Nasdaq

2 382,85

2 321,80

-2,56%

Dow Jones

12 635,16

12 348,21

-2,27%

Nikkei

13 859,70

13 622,56

-1,71%

Footsie

6 026,20

5 787,60

-3,96%

Dax

7 000,49

6 832,43

-2,40%


Enfin, voici le palmarès des plus fortes hausses et baisses du SRD depuis 1 mois. Vous remarquerez que les banques et les assurances sont les plus affectées. D’autres valeurs tirent leur épingle du jeu en réussissant à figurer dans les plus fortes hausses.


Libellé

Dernier

Variation

Trader Classified Media

0,33

200%

Eramet

404,00

34,26%

Kaufman et Broad

27,61

25,50%

Klepierre

38,18

23,16%

Oberthure Card

5,20

20,37%

Hermes International

79,41

19,47%

Ubisoft Entertainment

62,44

17,48%

Nexity

29,46

16,67%

Safran

13,20

16,40%

Fonciere des regions

88,40

16,16%




Sequana Capital

14,85

-22,09%

Allianz

113,18

-20,46%

Societe Generale

76,22

-19,71%

CNP Assurances

68,01

-19,70%

Thomson

6,16

-19,37%

BNP Paribas

59,11

-19,22%

Credit Agricole

17,56

-18,93%

Merck and Co Inc

32,25

-18,83%

Axa

21,08

-18,64%

Fimalac

32,65

-18,38%


Ils vous restent 1 mois et demi avant la fin du jeu concours, le temps nécessaire pour réduire vos pertes ou exploser vos gains. Nous nous retrouvons dans deux semaines, l’occasion de faire un second bilan, et de dresser un nouveau Top 10.


Nous vous rappelons également, que tout notre équipe se tient à votre disposition pour répondre à toutes vos questions, et que nous de nouveaux ateliers en rapport avec la Bourse seront organisés. Passez de temps en temps par ici pour rester informer.


Bon Courage et Bonne Chance.


By Arnaud.

lundi 11 février 2008

Zoom sur le contexte économique actuel ...


Le lundi 21 janvier à vu la chute de toutes les bourses mondiales. Ces retranchements sont le fruit d’un processus entamé en 2004 qui a pris de plus en plus d’importance jusqu’à l’été 2007 et la très légendaire crise des subprimes.

Cette crise a été provoquée par l’éclatement d’une bulle immobilière aux états unis pendant laquelle de très nombreux ménages victimes de la société de consommation se sont endetté d’une façon imprudente : Ils ont contractés des dettes avec un remboursement à taux d’intérêt variable. Plus risqué pour un ménage modeste mais également plus facile à obtenir.


Il faut savoir ici que les taux d’intérêts sont toujours inversement proportionnels aux prix de l’immobilier. Hors à cette époque l’Amérique connaissait une bulle immobilière, c'est-à-dire des prix anormalement élevé, et donc parallèlement des taux d’intérêts très faibles qui ont convaincus de très nombreux ménages de s’endetté pour acheter des biens immobiliers.

Lorsque la bulle a terminer d’éclater, le montant variable des remboursements a augmenté avec l’augmentation des taux. Toujours de façon inversement proportionnel aux prix de l’immobilier, qui eux chutaient.

Cette hausse non anticipé par les ménages américains a littéralement asphyxié leur budget, ils n’ont plus pu payer les mensualités qui sont devenus trop élevés. Ce qui a diminué la consommation et a fini part menacer la croissance américaine.


Un autre point important à garder à l’esprit pour compréhension de cette crise est qu’en Amérique, les banques sont prêtent à prendre plus de risque car elles se garantissent sur le bien.

Hors, à ce moment, la revente des biens achetés par ce système pendant la bulle maintenant éclaté ne permettait plus de rembourser les banques. Elles ont donc commencé à se trouver en sérieuse difficulté.

Toutes les banques étant liés de façon plus ou moins étroite par le jeu des financements mutuels en monnaie centrale la crise a commencé à se propager dans le monde entier de façon financière.


Fin 2007, certaines banques comme la Northern Rock sont au bord de la faillite.

De ce fait, les banques centrales ont tentés d’agir de façon concertée en injectant des liquidités, c’est-à-dire de l’argent pour relancer l’économie. Cependant dans la mesure où une de leur principale mission est de lutter contre l’inflation, elles n’ont pas pu prendre le risque de trop intervenir.


Alors que les ménages américains sont toujours en difficulté, on commence à craindre que la faiblesse du marché américain n’ai des répercussions réelles (et non plus seulement monétaires sur les marchés de biens et services européens et asiatiques.

Sommé par le directeur de la banque centrale américaine le vendredi 18 janvier, le président bush a annoncé de suite un plan de relance de l’économie américaine qui a été jugé insuffisant par les acteurs de l’économie mondiale.

Hors ce plan était essentiel au maintient d’une confiance en un rebond de la croissance américaine qui semblait alors s’éloigner et être de moins en moins probable.

C’est la disparition de la confiance qui a provoqué ce vent de panique boursier. Celui-ci a pu prendre une tel ampleur car la panique est alors irrationnel, on vend pour se protéger d’une chute, ce faisant on provoque la chute.


Aujourd’hui (fin janvier – début février), les marchés sont encore très volatiles et réactifs. La confiance est n’est toujours pas revenue avec une autre intervention de la FED, la banque centrale américaine qui en abaissant violemment les taux d’intérêts directeurs de l’économie a permis une création monétaire qui peut être sera même de stimuler l’économie et ainsi rassurer ses acteurs même si les analystes les plus pessimistes entrevoient une récession dans le pays le plus puissant du monde…


By Quentin